La Bio de Mirddhyn (version longue !)
Je suis né Laurent Turini en 1961 à Cannes, dans une famille modeste, en cité HLM. Très tôt dans mon enfance, je ne me sentis pas bien dans ma peau, sans pouvoir comprendre ces différences qui m’isolaient des autres : hypersensibilité, haut potentiel intellectuel mais aussi connexion au spirituel, au divin.
Entre outre, comme beaucoup de mes semblables, j’eus mon lot de blessures affectives : père absent (de par son travail), mère possessive, harcèlement scolaire…
J’obtins mon diplôme ingénieur en 1984 mais je n’en étais pas plus heureux pour autant.
Après mon service militaire, donnant suite à un appel intérieur, je fis l’expérience de la vie monastique. Au terme du postulat (période probatoire), je pris l’habit de frère carme et le nouveau nom de frère Laurent-Marie de Bethléem.
Quelques mois après, pendant la prière silencieuse du soir, j’entendis clairement une voix qui me disait que je n’étais pas à ma place. Je retournai donc « dans le monde ».
J’exerçai alors le métier d’ingénieur puis celui de conseiller dans l’accompagnement de parcours professionnels et personnels. Entre-temps, j’allais me marier et avoir 4 enfants.
C’est au cours d’un soin Reiki que je vécus ma première manifestation médiumnique, alors que je venais de passer les 40 ans. La médium avec qui une amie me mit alors en contact m’expliqua que je suis un médium canal. Elle m’apprit à apprivoiser ma médiumnité afin de pouvoir la mettre au service de toutes celles et ceux qui viendraient me consulter.
Quelques années après, je fis une grave dépression. Je ne m’aimais pas tel que j’étais et dans tout ce que je découvrirais plus tard comme faisant ma singularité. De plus, malgré tout l’amour que je portais à mon épouse et mes enfants, je prenais conscience que j’avais à mon insu répondu à un modèle d’injonction transgénérationnel : me marier et faire un garçon (le dernier de mes 4 enfants).
Mon mariage prit fin. Ce fut pour moi un véritable tsunami psychologique, celui du face-à-face brutal et violent avec ce que j’avais fui depuis toujours : mon orientation sexuelle. Ainsi que tout un maelström de refoulements, rejets, dénis. Le temps était enfin venu pour moi, à l’approche de la cinquantaine, d’intégrer cette composante comme faisant partie de moi, à part entière. De m’aimer inconditionnellement dans tout ce que je suis. De m’affranchir du regard, de la dépendance, du jugement des autres.
Aujourd’hui, je suis en paix avec moi-même. Dans une immense gratitude et une grande fierté pour tout ce que j’ai traversé, le paradis comme l’enfer. Pour tout ce travail accompli sur moi-même car il m’a permis de réaliser en moi l’équilibre masculin/féminin qui est le mien, grâce auquel j’ai la capacité, en tant qu’homme, d’accompagner des femmes blessées dans leur féminin, dans leur être de femme.
Et je n’ai de cesse de vouloir mettre cette richesse de vie au service de mes clientes comme de mes proches.
Namasté !